VIDEO - Une jeune femme a subi avec succès une greffe d'oreille. Le
greffon synthétique avait au préalable été cultivé sur son propre
avant-bras.
C’est une première médicale hors du commun qu’a réalisée le Dr Afshin Yousefpour à la clinique Saint-Anne Saint-Rémi d’Anderlecht (Belgique). Pour remplacer l’oreille d’une jeune patiente âgée de 19 ans amputée à la suite d’un mélanome, il a décidé de reproduire cet organe à l’aide de polyéthylène poreux.
Afin de diminuer les risques de rejet du greffon par le corps de la jeune fille, l’oreille de substitution a auparavant été cultivée sur son avant-bras, afin qu'elle soit constamment recouverte d’une peau naturellement irriguée.
C’est une première médicale hors du commun qu’a réalisée le Dr Afshin Yousefpour à la clinique Saint-Anne Saint-Rémi d’Anderlecht (Belgique). Pour remplacer l’oreille d’une jeune patiente âgée de 19 ans amputée à la suite d’un mélanome, il a décidé de reproduire cet organe à l’aide de polyéthylène poreux.
Afin de diminuer les risques de rejet du greffon par le corps de la jeune fille, l’oreille de substitution a auparavant été cultivée sur son avant-bras, afin qu'elle soit constamment recouverte d’une peau naturellement irriguée.
6 semaines de culture sous la peau
Interrogé par le site RTL.be, le médecin affirme qu’il n’avait dans un premier temps pas pris au sérieux la requête de sa jeune patiente. « Quand elle m'a demandé de faire une oreille de façon très naïve, je lui ai répondu non, ce n'est pas possible ». Après mûre réflexion, il décida tout de même de tenter l’expérience avec une prothèse qu’il a pu très facilement implanter temporairement sous la peau de l’avant-bras. En effet, l’épaisseur de peau sur cette partie-là du corps est très fine, à l’image de celle de nos oreilles.Il aura fallu attendre six semaines pour que la patiente puisse se faire greffer ce tout nouvel organe, percé pour l’occasion afin de recréer le canal auditif. En revanche, la prothèse n’a pas été réalisée sur mesure, et donc la jeune fille d’origine anglaise aura bien une oreille plus grande que l’autre. « Tout n’est pas parfait, mais je pense que c’est une étape assez importante pour développer d’autres techniques, l’affiner », estime le Dr Yousefpour.
Une technique déjà utilisée
Ce n’est pas la première fois que des greffes sont apposées sur d’autres parties du corps avant d’être définitivement implantées sur la partie adéquate. En 2013, un médecin chinois avait en effet élaboré un nouveau nez à un patient en lui glissant du cartilage sous la peau du front. Le nez, c’est d’ailleurs le nouvel objectif du Dr Yousefpour qui, lui, préfère s’en tenir à l’avant-bras.Source: pourquoidocteur
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