Yang et coll. ont réalisé une nouvelle méta-analyse reposant sur les données publiées avant le 16 août 2013. Vingt publications ont été retenues pour cette étude.
Comparativement à la population générale, le risque relatif de cancer pour PM, DM et PM/DM était respectivement de 1,62 (95% CI = 1,19-2,04), 5,50 (95% CI = 4,31-6,70) et 4,07 (95% CI = 3,02-5,12).
Ce risque de cancer était plus significatif au cours de la première année suivant le diagnostic de myosite chez l’homme. L’endomètre et le côlon étaient les deux cancers dont le sur-risque apparaît largement supérieur aux autres :
Ce risque de cancer était plus significatif au cours de la première année suivant le diagnostic de myosite chez l’homme. L’endomètre et le côlon étaient les deux cancers dont le sur-risque apparaît largement supérieur aux autres :
Ni la PM ni la DM n’étaient associées à un sur-risque de cancer de l’estomac ou de la prostate. Cette étude confirme bien que chez l’adulte, PM et DM sont associées à un sur-risque de cancer. La DM est particulièrement associée à un sur-risque de cancer du poumon, de l’ovaire, du sein, du côlon et du rectum, du col de l’utérus, de la vessie, du nasopharynx, de l’œsophage, du pancréas, et du rein.
Quant à la PM elle est surtout associée à un sur-risque de cancer du poumon, du rein, du sein, de la vessie, de l’endomètre, du col de l’utérus, de la thyroïde ainsi qu’un sur-risque de lymphome et de tumeur cérébrale.
Quant à la PM elle est surtout associée à un sur-risque de cancer du poumon, du rein, du sein, de la vessie, de l’endomètre, du col de l’utérus, de la thyroïde ainsi qu’un sur-risque de lymphome et de tumeur cérébrale.
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