Après un accident vasculaire cérébral, une injection d'acide urique aiderait les femmes à récupérer sans séquelles.
Selon une étude espagnole publiée dans la revue Stroke de la Fédération américaine de cardiologie, 42% des femmes recevant une injection d'acide urique après un accident vasculaire cérébral (AVC) récupéreraient sans séquelles contre 29% des femmes traitées avec un placebo.
Lors d'un accident vasculaire cérébral ischémique (la forme la plus courante d'AVC), un caillot se loge dans une des artères qui fournit de l'oxygène au cerveau. Lorsque les médecins suppriment le caillot, l'oxygène est libre d'affluer à nouveau dans le cerveau, mais il libère également des radicaux libres qui peuvent endommager les tissus environnants. Or, l'étude dirigée par le Dr Ange Chamorro, directeur du Centre d'études sur l'AVC de Barcelone, montre que l'acide urique pourrait être utilisé pour lutter contre les dangers des radicaux libres.
206 femmes et 205 hommes admis dans des centres de lutte contre l'AVC en Espagne ont participé à cette étude. Tous ont reçu un traitement pour éliminer les caillots. Mais ensuite, la moitié d'entre eux ont reçu par perfusion intraveineuse une injection de 1000 mg d'acide urique et la moitié d'entre eux un placebo. En examinant ces patients trois mois après leur AVC, les chercheurs ont découvert que 42% des femmes ayant reçu de l'acide urique avaient récupéré sans séquelles contre seulement 29% des femmes ayant pris un placebo. En revanche, aucune différence n'était notable chez les hommes. Selon le Dr Chamorro, le traitement est plus efficace chez les femmes car elles possèdent traditionnellement moins d'acide urique dans le corps. Cette étude fait écho à une autre étude, réalisée l'an dernier, qui avait découvert que l'acide urique pouvait être un antioxydant intracellulaire majeur.
Source: Topsante
Selon une étude espagnole publiée dans la revue Stroke de la Fédération américaine de cardiologie, 42% des femmes recevant une injection d'acide urique après un accident vasculaire cérébral (AVC) récupéreraient sans séquelles contre 29% des femmes traitées avec un placebo.
Lors d'un accident vasculaire cérébral ischémique (la forme la plus courante d'AVC), un caillot se loge dans une des artères qui fournit de l'oxygène au cerveau. Lorsque les médecins suppriment le caillot, l'oxygène est libre d'affluer à nouveau dans le cerveau, mais il libère également des radicaux libres qui peuvent endommager les tissus environnants. Or, l'étude dirigée par le Dr Ange Chamorro, directeur du Centre d'études sur l'AVC de Barcelone, montre que l'acide urique pourrait être utilisé pour lutter contre les dangers des radicaux libres.
206 femmes et 205 hommes admis dans des centres de lutte contre l'AVC en Espagne ont participé à cette étude. Tous ont reçu un traitement pour éliminer les caillots. Mais ensuite, la moitié d'entre eux ont reçu par perfusion intraveineuse une injection de 1000 mg d'acide urique et la moitié d'entre eux un placebo. En examinant ces patients trois mois après leur AVC, les chercheurs ont découvert que 42% des femmes ayant reçu de l'acide urique avaient récupéré sans séquelles contre seulement 29% des femmes ayant pris un placebo. En revanche, aucune différence n'était notable chez les hommes. Selon le Dr Chamorro, le traitement est plus efficace chez les femmes car elles possèdent traditionnellement moins d'acide urique dans le corps. Cette étude fait écho à une autre étude, réalisée l'an dernier, qui avait découvert que l'acide urique pouvait être un antioxydant intracellulaire majeur.
Source: Topsante
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